Lorsque survient un licenciement, il est courant de ressentir une profonde noirceur, accompagnée d’un sentiment d’échec, de frustration et de remise en question. Cependant, il est crucial de considérer cette situation comme le début d’une nouvelle ère, offrant des opportunités de se lancer dans de nouvelles aventures professionnelles. Dans cet article, nous explorerons comment transformer le licenciement en une occasion de rebondir, en tirant parti des leçons apprises et en se lançant vers un avenir prometteur.
Selon les propos d’Alexander Graham Bell, « Une porte se referme et une autre s’ouvre. » Hélas, nous consacrons si longtemps à regarder la porte fermée que nous ne remarquons pas celle qui vient tout juste d’ouvrir. Ces propos nous font prendre conscience qu’un licenciement pourrait marquer le commencement d’une nouvelle carrière. Au lieu de se laisser emporter par les sentiments d’injustice et d’anxiété, il est temps de profiter de ce moment pour marquer un tournant dans notre carrière.
La période après un licenciement peut varier en ce qui concerne la durée et l’intensité des sentiments. Bien que certains puissent se réapproprier rapidement ce fait, d’autres devront attendre plusieurs semaines pour se remettre, en particulier ceux qui ont dédié toute leur vie professionnelle pendant de nombreuses années.
Entre le sentiment d’injustice et la préoccupation de ne pas retrouver un travail rapidement, recevoir une gratitude peut constituer une épreuve particulièrement pénible. Il est donc primordial de consacrer du temps à assimiler cette annonce et d’adopter un certain recul afin de pouvoir revenir sur la situation.
Même si cette période de vide est tout à fait normale, il est crucial de ne pas la prolonger sans fin, car cela pourrait mener à une étape de dépression compliquée à atteindre.
Bien que notre première réaction soit généralement de croire qu’il n’y a pas de responsabilité et que la société ne faisait que nous détruire, il est peu fréquent que les licenciements soient effectués sans justification concrète et sérieuse. Il n’est jamais simple pour un manager des ressources humaines de se séparer d’un employé, car il est confronté à la responsabilité de mettre un individu face au mur.
Toutefois, cela ne veut pas forcément dire que nous sommes coupables. Plusieurs éléments externes comme des problèmes économiques, une modification de la stratégie de la société ou une fusion peuvent provoquer des départs. Pour comprendre les véritables motifs de notre licenciement et évaluer si nous aurions pu le prévenir, il est crucial d’avoir du recul.
Il est vrai qu’après de nombreuses années de service dévoué, il peut être compliqué de reconnaître les aspects bénéfiques de notre précédent poste. Néanmoins, il est impératif de le faire afin de surmonter ce défi et d’envisager une réorientation totale.
Débutez par énumérer les aptitudes et savoirs acquis qui pourraient se révéler bénéfiques dans le futur. Votre précédent travail vous a-t-il aussi permis de rencontrer des individus attrayants, d’établir un réseau professionnel ou même de voyager ? Il se peut que ce travail ait permis de rencontrer votre conjoint. Sans cette expérience de travail, serait-il possible ?
L’analyse des éléments bénéfiques des années précédentes favorisera votre développement futur, et qui sait, il se pourrait que vous compreniez qu’en fin de compte, c’était un mal pour un bien.
Il faut du temps, de la réflexion et une perspective positive pour convertir un licenciement en une chance de progression personnelle et professionnelle. En saisissant les motifs de notre licenciement, en identifiant les points forts de notre précédent poste et en envisageant une réorientation totale, nous sommes capables de revenir avec puissance et détermination. Donc, ne nous attachons pas à la porte fermée, mais maintenons une vue ouverte pour découvrir celle qui se présente devant nous, riche en opportunités inédites.
Il est courant que les postulants éprouvent des inquiétudes face au sujet de leur licenciement, particulièrement lorsqu’ils rencontrent un potentiel employeur. Il arrive parfois que cela se transforme en un thème tabou, provoquant une réelle honte ou culpabilité.
Pour quelle raison ? Si vous êtes licencié parce que vous avez poussé un collègue du troisième étage, qu’est-ce qui fait honte de vivre cette situation ?
Comme nous l’avons précédemment souligné, saisir les véritables motivations de votre licenciement vous permettra aussi de surmonter ce désagrément d’en discuter.
Bien qu’un licenciement soit certainement une situation désagréable, il est désormais une composante essentielle du parcours professionnel de nombreux individus. De plus en plus, les recruteurs prennent conscience de ces imprévus professionnels susceptibles d’identifier des talents réels dissimulés.
Par ailleurs, malgré la facilité d’éviter ce type de question dans une lettre de motivation, il peut se révéler plus complexe d’expliquer le manque dans votre CV.
Au lieu de sombrer dans un trou en espérant que personne ne vous remarquera, voici 4 conseils pour dédramatiser le contexte.
Votre explication doit être précise et authentique, sans essayer de vous justifier. Il est préférable de ne pas raconter des récits qui pourraient vous rattraper.
Soyez sincère concernant vos sentiments. Êtes-vous déçu, frustré ou vexé ? Il n’est pas nécessaire de prétendre que cela ne vous concerne pas, car comme tout individu et si votre profession est importante pour vous, il est compréhensible d’être profondément touché. Vous sentez-vous apaisé ? Informez-le, car cette sensation pourrait vous inciter à une reconversion.
Un licenciement ne représente pas une fin en soi, mais plutôt un opportunité d’explorer de nouvelles perspectives. Profitez de cette opportunité pour concevoir des projets et les exposer à votre cercle social. Démontrez votre capacité à réagir et à exploiter de nouvelles opportunités.
Plutôt que de vous laisser décourager par votre licenciement, valorisez votre résilience et votre aptitude à franchir les défis. Discutez des enseignements tirés de cette expérience et des aptitudes acquises par le biais de celle-ci. Cela mettra en évidence votre capacité d’adaptation et votre force de caractère.
En prenant en charge votre licenciement et en l’adaptant à une chance de revenir, vous pouvez minimiser la douleur et la honte liées à cet incident. C’est le moment d’exprimer votre résolution à progresser et à bâtir un futur professionnel prometteur.
Une fois licencié, et sans possibilité de retrouver un poste comparable, il est opportun d’utiliser ce moment pour réfléchir et redéfinir ses aspirations professionnelles.
Pour commencer, il faut effectuer un bilan personnel, une autoévaluation sincère qui vous fera comprendre la voie à emprunter : poursuivre dans le même secteur ou envisager une reconversion.
Le bilan personnel, souvent négligé, est crucial pour stimuler votre évolution personnelle et professionnelle. Faites une évaluation détaillée et posez les questions appropriées.
Pour vous accompagner dans ce processus, Internet est une ressource inestimable. Même si toutes les données ne sont pas fiables, un grand nombre de plateformes sérieuses contiennent une multitude de recommandations pertinentes.
Toutefois, il est fréquemment recommandé de bénéficier du soutien et de l’accompagnement de professionnels pour faire les décisions appropriées, saisir les défis et se sentir rassuré.
Voici quelques solutions qui peuvent vous aider :
1. Faire appel à des professionnels (coachs, conseillers en évolution professionnelle)
Si vous éprouvez des difficultés pour optimiser vos compétences, progresser dans votre carrière ou garantir la stabilité de votre parcours, un grand nombre d’experts seront disposés à écouter et à vous prodiguer des conseils, qu’ils soient payés ou non. Les conseillers professionnels et les coachs peuvent vous soutenir dans votre processus de réflexion.
2. Réaliser un Bilan de compétences
Le code du travail prévoit ce système d’accompagnement personnalisé, qui fait partie de la formation continue. Il vise à examiner votre trajectoire et votre caractère pour déterminer un projet professionnel, que cela implique une reconversion, une formation, une progression de carrière ou une recherche de travail.
3. Participer à des événements
Les salons, les forums et les journées de porte-ouvertes offrent des opportunités idéales pour acquérir des détails sur les professions, les formations, le développement professionnel et les possibilités de carrière.
4. Profiter de sa période de chômage pour se former
Suite à la perte de votre poste, améliorez vos opportunités d’emploi en poursuivant votre formation initiale, en mettant à jour ou en perfectionnant vos aptitudes dans un secteur précis, ou en planifiant une reconversion. Il est essentiel de suivre une formation.
Il existe diverses façons de garantir le financement de la formation :
Quand la formation bénéficie du soutien financier de la Région, du Pôle Emploi ou d’une entité locale, elle est sans frais pour les participants. On distingue plusieurs sortes de formation soutenue financièrement, comme les BTS, les licences ou les initiatives visant à combattre l’illettrisme.
Quand la formation désirée ne bénéficie pas d’un financement collectif, Pôle emploi peut accorder un soutien financier personnel. Cela se fait par le biais des programmes de formation conventionnés (AFC), des programmes de formation préliminaires au recrutement (AFPR), des subventions pour le retour à l’emploi en matière de formation (AREF) ou des rémunérations de fin de formation (RFF ou R2F).
Bénéficiez de ce moment de changement pour vous repositionner, vous perfectionner et découvrir de nouvelles perspectives dans votre carrière. Un licenciement peut constituer une opportunité pour de nouveaux succès et réalisations.
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