L’outplacement : une pratique qui se popularise

L’idée de l’outplacement, qui a vu le jour aux États-Unis dans les années 80, se propage de plus en plus sur notre sol grâce à la création de cabinets dédiés au soutien des recherches et à la réintégration professionnelle.

Rappel : qu’est-ce que l’outplacement ?

On peut suggérer l’outplacement individuellement ou en groupe, bien qu’il soit impératif pour les sociétés qui licencient au moins 10 employés dans le contexte d’une cellule de reclassement.

Dans d’autres situations de licenciement, il peut servir dans le contexte d’un plan de sauvegarde du travail (PSE). Cette démarche peut débuter avant ou suite à la fin du contrat de travail.

En réalité, l’accompagnement personnalisé est surtout réservé aux dirigeants et aux gestionnaires de 35 à 50 ans, possédant un diplôme de type bac+5, possédant au moins 5 ans d’expérience dans le milieu professionnel et bénéficiant d’un salaire annuel variant entre 50 000 € et 100 000 €. Il est habituellement appliqué lors d’une rupture conventionnelle et nécessite des discussions avec l’employeur.

Néanmoins, on constate actuellement une variété de profils qui bénéficient de ce genre de service, tout en augmentant le nombre d’individus qui en bénéficient. 

Effectivement, la valeur de l’outplacement commence à gagner en popularité et à se généraliser. De plus en plus, les directeurs des ressources humaines (DRH) et les leaders d’entreprises ont tendance à offrir ce service, tandis que les employés, mieux informés, n’hésitent plus à demander cela à leur employeur.

Outplacement individuel, les cadres et managers sont à l’honneur

L’outplacement peut se réaliser individuellement ou en équipe, mais il ne sera obligatoire que pour les sociétés qui décident de licencier au moins 10 employés. On fait alors référence à une cellule de reclassement.

Dans d’autres situations de licenciement, il peut servir dans le contexte d’un plan de sauvegarde du poste (PSE).

Cette démarche peut se produire tant avant qu’après la fin du contrat de travail.

Dans les faits, l’outplacement individuel concerne essentiellement une population de cadres ou managers, entre 35 et 50 ans, diplômé bac+5, comptant minimum 5 ans d’ancienneté, gagnant entre 50000€ et 100 000€ annuels et intervient majoritairement dans le cas d’une rupture conventionnelle et d’une négociation avec l’employeur.

Toutefois, on commence à observer une diversification des profils en parallèle d’une augmentation du nombre de personnes profitant de ce type de service.

En effet, l’efficacité de la méthode commence à se faire connaître et à se démocratiser. Les DRH, les dirigeants sont plus enclins à le proposer et les salariés mieux renseignés n’hésitent plus à le solliciter.

Outplacement collectif, une méthode qui se démocratise

Comme nous l’avons déjà souligné, on reconnaît généralement la performance de l’outplacement. Dans le contexte d’une réaffectation collective, le cabinet spécialisé promet d’atteindre au minimum un des quatre buts ci-dessous :

Le retour au travail, que cela se manifeste par des contrats de durée déterminée (CDD), des contrats de durée indéterminée (CDI) ou des postes temporaires.

– L’accès à une formation de haute qualité.
– L’établissement ou l’acquisition d’une entreprise.
– L’élaboration d’un projet professionnel clairement établi.

Il est donc incontestable que l’outplacement présente une efficacité dans ces divers secteurs.

Des statistiques démontrant l’efficacité de la méthode

Les données statistiques confirment aussi la performance de cette technique. Effectivement, depuis 2001, la Commission du Conseil en Évolution Professionnelle du Syntec publie une recherche sur l’outplacement personnel, qui révèle les résultats suivants (en 2019) :

– La réintégration d’un cadre se fait en moyenne en 9 mois grâce à l’outplacement et en 14 mois sans ce processus. Par ailleurs, un tiers des dirigeants réussit à se réintégrer en moins de six mois.
– 79% des dirigeants retrouvent un salaire comparable ou supérieur à celui qu’ils percevaient auparavant.
– 77% des dirigeants retournent au travail comme employés, 15% entreprennent la création ou la reprise d’une entreprise, et 8% effectuent des missionnaires. 

L’augmentation des licenciements est un autre moteur qui incite de plus en plus à recourir à l’outplacement collectif, une situation susceptible d’aggraver en temps de crise.

Pour répondre à ce besoin en augmentation, les cabinets d’outplacements varient leurs propos afin de les rendre plus abordables pour toute entreprise, peu importe sa dimension ou son budget.

Par conséquent, nous observons une progression où le transport collectif vise désormais un large spectre de profils. Ces services sont désormais disponibles pour les individus de plus de 50 ans, ceux qui possèdent moins de 5 ans d’expérience ou des titulaires d’un diplôme de niveau Bac+5.

Cette popularisation accrue de l’outplacement est une excellente opportunité pour toutes les catégories d’employés, qui seront en mesure de retrouver un poste ou d’entamer une étape supplémentaire dans leur parcours professionnel.

Pour conclure, bien que l’outplacement soit d’abord destiné aux dirigeants, il est désormais généralisé à tous les employés, créant des possibilités de soutien en cas de départs conventionnels ou de changements professionnels. Si vous désirez recevoir un soutien pour votre propre transformation de carrière, Ideecarriere est en mesure de vous mettre en relation sans frais avec un spécialiste du changement professionnel.

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